L’État au chevet des transports urbains

Les mesures naissent souvent des constats. Le gouvernement français considère que le modèle économique des transports urbains est à la peine. Associations d’usagers et collectivités chargées des transports ont également tiré le signal d’alarme: les réseaux s’étirent au diapason du coût d’utilisation et la population bouge de plus en plus. Ce constat est à l’origine de décisions énergiques qui permettront de remettre rapidement sur les rails le transport public urbain de voyageurs.

Quelles sont les mesures prises? La Cour des comptes annonce trois remèdes de cheval! En clair: inciter les utilisateurs d’emprunter davantage des transports en commun, maîtriser les dépenses d’exploitation et d’investissement. Enfin, imposer une contribution plus substantielle auprès des usagers afin d’améliorer le service. Ce sont les trois mesures phares de l’État qui entend relancer les transports urbains tout en prenant en compte les coûts d’exploitation en hausse. Ils ne sont pas compensés par les recettes.

En effet, les dépenses d’exploitation sont assurées à hauteur de seulement 28,6% par les recettes tandis que les bilans annoncent une perte de sept points au cours de la dernière décennie. La Cour des comptes se devait de réagir. D’autres idées plus généralistes sont citées: améliorer l’offre et la productivité du personnel, mutualiser les coûts d’acquisition et de maintenance du matériel et aussi optimiser la lutte contre la fraude. Vaste programme qui devrait porter ses fruits à moyens termes. Le rétablissement des finances est une priorité de la Cour des comptes.

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