Le permis A2, tremplin glissant vers la moto…

Né en 2013, le permis A2 est le sésame pour piloter certaines motos, mais pas toutes ! Un éclairage s’impose pour y voir plus clair. Ce nouveau permis, fruit d’une réforme européenne, stipule que le titulaire du permis A2 peut chevaucher une moto d’une puissance maxi de 47,5 ch (35 kW) et d’un rapport puissance-poids ne dépassant pas 0,2 kilowatt. Cette puissance ne peut pas résulter du bridage d’un véhicule développant d’origine plus du double de sa puissance. Si cela peut paraître restrictif, sachez qu’il n’y a pas de limite de cylindrée dans la définition de la catégorie A2.

Que ceux qui souhaitent acquérir une moto entrant dans la catégorie A2, se renseignent sur sa puissance exprimée en kW afin de ne pas enfreindre les règles. Elle est précisée sur le certificat d’immatriculation dans la case P.2. Le problème réside pour l’achat de motos d’occasion. En effet, à l’instar des motos tout terrain, la puissance n’est pas toujours indiquée. Les acquéreurs peuvent cependant vérifier le rapport puissance/poids sur les certificats d’immatriculation récents dans la case Q ou calculer le rapport puissance poids à partir de la puissance de la machine et du poids à vide du véhicule (case G.1). Pour ceux qui ne le savent pas, le rapport puissance/poids s’obtient en divisant la puissance en kW par le poids en kilos. A l’arrivée, le résultat doit être inférieur à 0,2 kW/kilo.
Les motos sportives qui dépassent cette limite sont obligées de passer par la case «bridage» pour descendre sous la barre des 47,5 ch. Cruel et contre-nature mais la loi n’autorise pas d’exception.

Enfin, rappelez-vous que pour calculer la puissance de votre moto et qu’elle rentre bien dans le cadre d’un permis A2, il faut convertir 1 kW =1.35962162 ch et 1 ch = 0.73539875 kW. Les bons comptes font de bons… pilotes !

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